Motion de censure contre Michel Barnier : que disent les électeurs à quelques heures du vote

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Motion de censure contre Michel Barnier : que disent les électeurs à quelques heures du vote
Motion de censure contre Michel Barnier : que disent les électeurs à quelques heures du vote Motion de censure contre Michel Barnier : que disent les électeurs à quelques heures du vote (France 2)
Article rédigé par France 2 - P.-L. Monnier, T. Paga, M. Lassaga, V. Gaglione, N. Dalaudier, M. Mouamma, F. Mazou, C. Alphonse
France Télévisions
Le départ du Premier ministre Michel Barnier, auguré par deux motions de censure du NFP et du RN, laisse les électeurs dans l'impasse. Tour d'horizon des avis à quelques heures du vote décisif, mercredi 4 décembre.

À Saint-Grégoire, près de Rennes (Ille-et-Vilaine), les électeurs étaient dans le brouillard, mercredi 4 décembre. Dans la commune, le camp présidentiel était majoritaire aux dernières élections. Jean-Jacques, un commerçant de 61 ans, en veut à Emmanuel Macron : "S'il n’avait pas dissous l'Assemblée, peut-être que l'on n’en serait pas là aujourd'hui", déplore-t-il.

Des électeurs divisés

Régine, une ancienne consultante de 75 ans qui vote à droite, estime que les torts sont partagés. "Il y a un manque d'écoute, un manque d'amour de la France", pointe-t-elle.

À Palavas-Les-Flots, terre du Rassemblement national dans l'Hérault, les habitants ont un avis totalement différent. Patrick, un ex-commerçant de 77 ans et électeur du RN est écœuré : "Pour moi, le péché originel c'est le front républicain." À Toulouse, en Haute-Garonne, Jacques, retraité de 75 ans, a voté LFI. Il est plutôt favorable à un compromis : "J'aimerais bien un homme de consensus", affirme-t-il.

La solution d'une dissolution, évoquée par des socialistes à Toulouse, ne sera pas possible avant l'été 2025.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.