Motion de censure contre Michel Barnier : épilogue d’une journée inédite à l’Assemblée
Placide, Michel Barnier a assisté au réquisitoire contre sa politique, mercredi 4 décembre. Face aux oppositions, le Premier ministre a écouté les justifications de la motion de censure qui le vise. Dans un dernier élan pour tenter de sauver son siège, il est ensuite monté à la tribune, ovationné par son camp, en s'adressant une dernière fois à l’ensemble des députés. Il a prévenu : la motion de censure "rendra tout plus grave et plus difficile".
Attal pense à l'après
L’épilogue d’une journée inédite. Signe de son importance, Jean-Luc Mélenchon est arrivé dès la mi-journée à l’Assemblée nationale. Dans les rangs macronistes, certains espéraient encore pouvoir sauver le siège du Premier ministre, notamment grâce aux députés socialistes. Ceux qui ont été sondés par France Télévisions assurent qu’aucun contact officiel n’a été établi, mais l’un d’eux évoque des pressions, notamment "des mails de faux électeurs".
En coulisse, certains pensent déjà à l’après, comme Gabriel Attal. Dans l’après-midi, il a confié à un accord de non-censure du gouvernement, allant de la droite au PS.
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