Mort de Jean-Marie Le Pen : une vie à l’extrême droite

Jean-Marie Le Pen s’est éteint, mardi 7 octobre, à 96 ans dans un établissement des Hauts-de-Seine. Sur les réseaux sociaux, Jordan Bardella a salué un homme politique qui, selon lui, "a toujours servi la France". L’histoire retiendra le coup de tonnerre de 2002, où Jean-Marie Le Pen, figure de l’extrême droite, a accédé au second tour de l’élection présidentielle. Partout en France, des millions de Français ont manifesté contre les idées du Front national.  

Une réputation de provocateur

Jean-Marie Le Pen s’est engagé en politique à 27 ans aux côtés du nationaliste Pierre Poujade. En parallèle, il a mené une carrière militaire. Engagé en Indochine puis en Algérie, il revendique avoir pratiqué la torture avant de se rétracter. De retour en France, il a fondé le Front national (FN) avec des miliciens comme le Waffen-SS Pierre Bousquet. Leur obsession : l’immigration. Dans les années 1980, grâce à la proportionnelle, le FN obtient 35 sièges à l’Assemblée nationale, Jean-Marie Le Pen se fait alors un nom et une réputation, celle d’un provocateur adepte des dérapages antisémites. Dans l’avion de retour de Mayotte, sa fille, Marine Le Pen, n’a pas encore réagi publiquement.

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