Mort de Jean-Marie Le Pen : violences, incitations à la haine... Retour sur les condamnations de l'homme politique
Déclarations injurieuses, jeux de mots douteux, provocations... La carrière de Jean-Marie Le Pen en est jalonnée. Longtemps, ces propos sont restés confidentiels, à l'image de son parti. Mais la percée électorale du Front national dans les années 1980 change la donne : ses propos sur l'extermination des juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale font scandale.
Des propos sous le coup de la loi
Ce point de vue choquant précède un dérapage ouvertement antisémite. Dans un meeting quelques mois plus tard au Cap d'Agde, Jean-Marie Le Pen surnomme le ministre de la Fonction publique de l'époque, Michel Durafour, "Monsieur Durafour crématoire". Ce calembour le conduit cette fois à la levée de son immunité parlementaire et à une amende. Ses propos euphémisant l'Occupation allemande dans le journal d'extrême droite Rivarol lui vaudront une autre amende et trois mois de prison avec sursis pour contestation de crimes contre l'humanité.
En 2014, dans un nouveau jeu de mots, il évoque les artistes mobilisés contre l'extrême droite, ciblant particulièrement le chanteur Patrick Bruel, dont les origines juives sont connues. Jean-Marie Le Pen restera également dans les mémoires pour ses attaques sur les Roms et les homosexuels.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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