Discrimination capillaire : que dit la loi actuelle sur le sujet ?
Nous sommes en 2012. Aboubakar Traoré est stewart, et son employeur le force à porter une perruque au travail pour cacher ses dreadlocks. Une pratique aujourd'hui prohibée, et qualifiée de "discrimination capillaire". Cette interdiction pourrait se renforcer. En France, la loi comptabilise déjà 25 motifs de discrimination au travail, comme l'âge, le sexe ou encore l'apparence physique, dont la coiffure fait déjà partie. Ce dernier point pourrait bientôt être clarifié, en ajoutant à cette liste les discriminations relatives à la coupe, la couleur, la longueur ou encore la texture des cheveux.
Le texte doit maintenant passer au Sénat
Pour Kenza Bel Kenadil, influenceuse et militante contre la discrimination capillaire, il était nécessaire d'aller plus loin dans la loi. "C'est une reconnaissance déjà pour toutes les personnes qui vivent ça au quotidien, qui ont perdu des travails à cause de ça. Donc c'est un peu leur enlever cette charge mentale qu'ils ont pu avoir toute leur vie", indique-t-elle. Le texte va maintenant devoir passer devant le Sénat, avant d'être adopté, après que les députés ont donné leur feu vert, jeudi 28 mars.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.