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"Team building" à l'Elysée : "C'était aux antipodes de toutes ces pitreries qu'on a vues dans l'Assemblée", tacle Karl Olive

Jeudi soir, Emmanuel Macron a accueilli les députés, aguerris ou nouveaux venus, afin de faire le point sur les enjeux à venir. Et le chef de l'Etat a eu un mot pour chacun, comme l'affirme le député des Yvelines.

Article rédigé par Benjamin Mathieu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Karl Olive, l'ancien maire de Poissy, nouveau député "Renaissance" des Yvelines.  (Ludovic MARIN / AFP)

Opération "team building" jeudi 7 juillet à l’Elysée. Emmanuel Macron recevait les députés de sa majorité, désormais relative, pour un moment convivial, mais surtout pour mettre les choses au point. Le chef de l’Etat a longuement insisté sur "l'ADN" de la Macronie, faire travailler ensemble des "femmes et des hommes de droite et de gauche". Le chef de l'Etat a également appelé à bâtir "des majorités de rassemblement". 

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Lors de cette réception au soleil couchant dans les jardins de l'Elysée, Emmanuel Macron a fait un discours court et engagé à ces députés, ceux qui ont été réélus, mais aussi les nouveaux, comme Karl Olive. Ce denier l'assure : "C'était très sympa, très décontracté et aux antipodes de toutes ces chicaneries et de toutes ces pitreries qu'on a vues dans l'Assemblée." Le médiatique député des Yvelines a effectivement découvert le chahut dans l'hémicycle, lors du discours de politique générale d'Elisabeth Borne, avec des oppositions qui ont donné de la voix, dans une Assemblée ou des figures de la Macronie ont été balayées, comme Richard Ferrand ou Christophe Castaner.

Emmanuel Macron ne les a d'ailleurs pas oubliés. "On a des collègues qui sont d'excellents collègues, qui ne sont plus là aujourd'hui. Et j'ai une pensée aussi pour eux, comme le président l'a rappelé. Mais je l'ai senti déterminé par rapport à la situation du moment. Le président, c'est quelqu'un de darwiniste. C'est la situation du moment", assure Karl Olive.

"Ce qu'on attend d'un bon parlementaire..."

"Il n'y a aucune pression, je dirais même ce soir que c'est la décompression", s'amuse encore l'ancien maire de Poissy. Mais le chef de l'Etat a rappelé à ses députés qu'il attendait beaucoup d'eux. Un message reçu par la députée des Hauts-de-Seine, Maud Brégeon : "Il nous a rappelé qu'il fallait être en permanence sur le terrain, dans la circonscription pour arriver à convaincre et à expliquer ce qu'on faisait. Au fond, ce qu'on attend d'un bon parlementaire, c'est d'être présent autant en circonscription qu'à Paris."

En cela, la donne a donc changé. Le chef d'État le sait, lui qui se dit désormais prêt à construire des compromis et à des réponses fortes. Sauf que contrairement à son premier quinquennat, il y a cinq ans, il n'a guère le choix.

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