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Européennes : les militants socialistes valident la liste autonome du parti

Le PCF et EELV ont également annoncé mener une liste autonome pour ces élections de juin 2024.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure et le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol assistent au congrès du parti, à Marseille, le 29 janvier 2023. (CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)

Ils imitent leurs alliés du PCF et d'EELV, au grand dam de LFI qui souhaite une union de la gauche. Les militants socialistes ont validé, jeudi 5 octobre dans la soirée, la liste autonome de leur parti aux prochaines élections européennes. L'issue du scrutin, organisé de 17 heures à 22 heures dans les sections du parti, ne faisait aucun doute : le texte d'orientation stratégique sur lequel les militants votaient avait été adopté à l'unanimité le mois dernier par les cadres du Parti socialiste, réunis en bureau national. "Le jeudi 5 octobre, à 23h30, sur plus de 60% des bulletins dépouillés, les deux textes sont adoptés à plus de 90% des voix", a rapporté le PS à l'AFP. Les résultats définitifs seront connus vendredi 6 et officiellement entérinés lors d'une convention, samedi 14 octobre.

Les militants socialistes votaient aussi pour ratifier le contenu programmatique du projet européen. Ce dernier peut, lui, encore faire l'objet d'amendements par les fédérations. Les trois courants du parti (celui du premier secrétaire Olivier Faure, majoritaire et pro-Nupes, et ceux de ses opposants Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Geoffroy, hostiles à la Nupes) ont réussi à s'entendre sur la stratégie, avec la rédaction d'un compromis.

Raphaël Glucksmann, "candidat naturel"

L'eurodéputé Raphaël Glucksmann, leader du petit mouvement politique Place publique, est dans les favoris pour prendre la tête de la liste socialiste, comme il l'avait fait en 2019. "On ne le dit pas encore à ce stade, mais ce n'est pas un grand mystère qu'il sera le candidat naturel", confiait récemment un responsable socialiste à l'AFP.

"On peut mener des combats au Parlement européen ensemble sur les questions écologiques et sociales, mais on n'a pas une vision suffisamment proche pour mener une liste commune", a redit Raphaël Glucksmann jeudi soir sur le plateau de "Quotidien", en réponse aux critiques de La France insoumise sur la désunion. Il avait déjà pointé "des divergences de fond" avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, mi-septembre, sur France Inter.

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