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"Complément d'enquête". Escort girls, "sex tours" : les maisons closes du net

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Article rédigé par franceinfo
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Sur les sites de libertinage, des femmes aux poses suggestives proposent leurs charmes contre des "roses". Comprenez : des euros. D'où viennent ces "escort girls" ? Qui gère ces plateformes soupçonnées par la police d’être des maisons closes virtuelles ? Pendant un an, "Complément d’enquête" a passé au crible les deux principaux sites d'escorting en France et remonté la piste de ces proxénètes fantômes, à l’abri derrière leurs plateformes. Combien gagnent-t-ils ? Comment parviennent-ils à échapper à la justice ?

C’est une prostitution qui se cache à peine. Sur les sites de libertinage, des femmes aux poses suggestives proposent leurs charmes contre des "roses". Comprenez : des euros. D'où viennent ces "escort girls" ? Qui gère ces plateformes soupçonnées par la police d’être des maisons closes virtuelles ?

Chiffre d’affaires, âge, nationalité… quel est le profil des prostituées ?

Pendant un an, "Complément d’enquête" a passé au crible les deux principaux sites d'escorting en France. Grâce à un programme informatique spécialement conçu pour l’occasion et branché 24 heures sur 24, nous avons collecté des données précises : chiffre d’affaires, âge, nationalité des prostituées…

Après des mois de négociation, des "escort girls" ont accepté de témoigner devant notre caméra. Comme Deborah, fonctionnaire et prostituée à ses heures perdues. Ou Lola, ex-chômeuse de 50 ans et maman de trois enfants. Ses clients, elle les appelle ses "coquins" et les reçoit dans sa chambre à coucher. Revenu à la fin du mois : 7 000 euros.

Des proxénètes fantômes

Pour gagner plus de clients, certaines paient un abonnement premium sur les sites, d’autres affichent les dates de leur "sex tour" à travers la France. Cette prostitution s’étend sur tout le territoire, des grandes villes jusqu'aux communes rurales de moins de 2 000 habitants. Le système, simple et rentable, attire même les réseaux d’"escort girls" russes ou ukrainiens.

"Complément d’enquête" sur ces proxénètes fantômes, à l’abri derrière les sites d'escorting. Combien gagnent-t-ils ? Comment parviennent-ils à échapper à la justice ? Leur piste nous a menés jusqu'à Chypre…

Une enquête de Clément Dudouet, Marina Ladous et Sébastien Touta pour Slug News.

La diffusion de ce document est suivie d'un débat avec Jean-Marc Droguet, chef de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH), Lorraine Questiaux, avocate spécialiste de la prostitution, mouvement "Le Nid", et Anaïs de Lenclos, porte-parole du STRASS (Syndicat du travail sexuel).

La rédaction de "Complément d'enquête" vous invite à commenter l'émission sur Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #ComplementDenquete.

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