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L'espoir d'une candidature unique à gauche à la présidentielle, la politique énergétique de la France... Le "8h30 franceinfo" de Sandrine Rousseau

La présidente du conseil politique du candidat EELV à l’élection présidentielle Yannick Jadot, était l'invitée du "8h30 franceinfo" dimanche 24 octobre 2021.

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Sandrine Rousseau, invitée du 8h30 de franceinfo dimanche 24 octobre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Sandrine Rousseau, présidente du conseil politique de Yannick Jadot, candidat à l’élection présidentielle, était l'invitée du "8h30 franceinfo", dimanche 24 octobre 2021. L'espoir d'une candidature unique à gauche à la présidentielle, la politique énergétique de la France... Elle répond aux questions d'Ersin Leibowitch et de Jean-Jérôme Bertolus.

Présidentielle 2022 : "Il va nous falloir unir nos forces à un moment"

"Il va nous falloir unir nos forces à un moment mais l'écologie n'est pas secondaire", a soutenu Sandrine Rousseau. "Alors derrière qui ? On verra en marchant", a-t-elle poursuivi. Sandrine Rousseau a dit "espérer" qu'il n'y ait qu'un candidat de la gauche. "J'espère aussi que ce sera Yannick Jadot", a-t-elle ajouté.

La question "derrière qui on se rassemble" est une "sempiternelle question", a estimé Sandrine Rousseau : "Il ne faut pas imaginer que c'est quelque chose qu'on résout en claquant des doigts". La seule évidence, selon elle, c'est qu'il "va falloir que la gauche s'entende" car "l'accès au second tour se fera probablement au prix d'une convergence" mais la question est celle de "la confiance accordée au Parti socialiste après le mandat de François Hollande".

Indemnité inflation : "C'est de la rustine"

Sandrine Rousseau juge "dérisoire" l'indemnité inflation de 100 euros qui sera versée à 38 millions de Français pour compenser la forte hausse des carburants et de l'énergie en Europe. "C'est dérisoire par rapport aux augmentations de l'énergie, par rapport aux augmentations du gaz, de l'électricité et de l'essence ", estime celle qui est désormais conseillère spéciale aux questions de précarité et de discrimination auprès de Yannick Jadot, le candidat écologiste à la présidentielle de 2022.

"C'est de la rustine, on va faire ce chèque de 100 euros et dans trois mois ou dans 6 mois on sera exactement dans la même situation parce que cela n'a pas été accompagné de mesures structurelles", a-t-elle ajouté. Selon elle, "il faut redonner de l'oxygène, de l'espace et du revenu aux plus précaires" sur du long terme. "Là, c'est une mesure dans l'urgence alors qu'on avait déjà eu des alertes dès 2018 avec les 'gilets jaunes' (…) et que ce n'est pas une situation exceptionnelle", a-t-elle critiqué. "C'est une situation qui va se reproduire, ne pas le dire, c'est mentir sur la situation des Français", a poursuivi Sandrine Rousseau, appelant à mettre en place "des mesures structurelles", pour résoudre "un problème structurel".

Nucléaire : "Soyons raisonnables, travaillons sur la fin de cette énergie"

Sur la question du nucléaire, Sandrine Rousseau a réitéré son souhait, qu'elle dit partager avec Yannick Jadot, d'arrêter les réacteurs qui "arrivent en fin de vie". "On met tout notre argent dans la prolongation de quelque chose qu'on ne sait pas arrêter complètement", a-t-elle dénoncé. "Soyons raisonnables, travaillons sur la fin de cette énergie, mettons en place des recherches pour faire en sorte d'arrêter ces centrales et investissons massivement dans les énergies renouvelables et dans un mix énergétique", a insisté l'écologiste. "À quel moment doit-on s'arrêter quand on va dans une direction qui n'est pas la bonne ? Jusqu'où on s'entête ? La France doit changer son excès énergétique parce que le nucléaire aujourd'hui est en fin de vie", a-t-elle affirmé concernant les EPR, tout en appelant à la responsabilité politique contre "l'aveuglement industriel".

Retrouver l'intégralité du "8h30 franceinfo" du dimanche 24 octobre 2021 :

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