La candidature de Laurence Tubiana, les invectives de LFI... Le "8h30 franceinfo" de Boris Vallaud

Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 16 juillet.
Article rédigé par franceinfo
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Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, sur franceinfo, le 16 juillet 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée et député des Landes, était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 16 juillet 2024. Le nom de Laurence Tubiana proposé pour occuper le poste de Première ministre, la présidence de l'Assemblée nationale... Il répondait aux questions de Fanny Guinochet et Jean-Rémi Baudot.

PS, PC et Verts proposent Laurence Tubiana pour Matignon

La candidature de Laurence Tubiana, issue de "la société civile", est "une façon de sortir par le haut", a estimé Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, mardi 16 juillet sur franceinfo. Cette économiste et universitaire est proposée par les socialistes, les écologistes et les communistes. Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise, a estimé que cette candidature n'était "pas sérieuse". Sur France Inter, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, dit croire encore en la candidature de Laurence Tubiana, malgré les critiques de LFI.

"C'est une femme de convictions. C'est la réconciliation des urgences sociales et des urgences environnementales", a résumé Boris Vallaud. Le député estime que la candidature de Laurence Tubiana symbolise également une "rupture des pratiques politiques. On va changer la vie des gens parce qu'on va changer nos pratiques politiques et je veux être, moi, le garant de ce changement de pratiques politiques", a-t-il expliqué.

La France insoumise reproche à Laurence Tubiana, ambassadrice pour les négociations de la COP21 et coprésidente de la Convention citoyenne pour le climat, d'être "Macron-compatible". Selon Boris Vallaud, cette candidature est "une façon d'être majoritaire dans le pays, dans nos combats pour l'écologie, sur les urgences sociales, alors qu'on n'est pas majoritaire dans l'hémicycle". Il a rappelé que le Nouveau Front populaire n'appartient pas aux partis mais au "peuple de gauche qui a voté pour nous", a-t-il ajouté.

Le PS va-t-il prendre ses distances avec LFI ?

Les invectives entre les alliés du Nouveau Front populaire continuent de plus belle. La députée de La France insoumise, Sophia Chikirou, a comparé dans une publication sur "X" le "hollandisme" aux punaises de lit alors que le nom de Laurence Tubiana était suggéré. "Ce sont de vieilles méthodes, de vieilles façons de faire, c'est extrêmement violent. Ce ne sont pas les miennes. Elles n'ont pas leur place dans un débat sérieux aujourd'hui", a réagi Boris Vallaud. Se dirige-t-on vers un point de rupture avec La France insoumise ? "Chacun prendra ses responsabilités", dit-il. "On propose un point de réconciliation. Si d'autres considèrent que c'est un point de division, ça veut dire peut-être que l'envie de gouverner n'est pas complète. Mais je crois qu’on va y arriver", explique-t-il.

"Une candidature unique" à la présidence de l'Assemblée

Tout n'est pas si sombre entre les alliés du Nouveau Front populaire. Selon Boris Vallaud, "le principe d'une candidature unique est acté" pour la présidence de l'Assemblée nationale. "Il y aura sans doute plusieurs candidatures à la candidature et ensuite, nous nous déciderons ensemble", a-t-il expliqué. "On vous donnera le moment venu un nom", a-t-il ajouté.


Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du mardi 16 juillet 2024 :

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