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Les guerres en Ukraine et entre Israël et le Hamas, ça dit quoi ?
"Salut c’est Sarah, ça dit quoi ?"
La guerre entre Israël et le Hamas dure depuis bientôt trois mois. Tout a commencé le 7 octobre, par une attaque du Hamas sur Israël.
Le Hamas, organisation palestinienne considérée comme terroriste par les Etats Unis, l'Union européenne, l'Australie, le Canada ou encore le Japon, est au pouvoir dans la Bande de gaza depuis 2007. Le 7 octobre, la branche armée du mouvement lance une attaque sur Israël, avec plusieurs milliers de roquettes et des combattants qui entrent sur le territoire israélien, faisant victimes et otages.
Ce conflit dure depuis de nombreuses années, mais l'Etat hébreu n'avait pas anticipé cette attaque. En réaction, le Premier ministre, Benyamin Netanyahou déclare être "en guerre" et ordonne un blocus complet sur la Bande de Gaza. Depuis les bombardement et les opérations au sol continuent.
Une trêve a été négociée pendant une semaine, à la fin du mois de novembre et a permis de libérer des otages en échange de prisonniers palestiniens. Il reste 129 otages portés disparu. De l'aide humanitaire a également pu être acheminée à Gaza, où la population manque d'eau, de nourriture et où les hôpitaux ne parviennent plus à fonctionner. Les derniers bilans font état de plus de 1 100 morts lors de l'attaque du 7 octobre et de plus de 21 000 morts palestiniens, selon le Hamas.
Les appels à des cessez le feu se multiplient depuis la France, le Royaume-Uni, le Vatican ou encore l'Onu. Fin décembre, le Hamas se rend en Egypte pour discuter d'un cessez-le-feu. Le Premier ministre israélien, lui, estime que le combat ne peut s'arrêter tant que l'armée israélienne n'a pas rempli tous ses objectifs, à savoir l'élimination du Hamas et le retour de tous les otages.
"Quiconque pense que nous allons nous arrêter est détaché de la réalité."
Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien
L'Ukraine, une guerre oubliée ?
En parallèle, les auditeurs de "Ça dit quoi ?" se demandent pourquoi on ne parle pas plus de la guerre en Ukraine, lancée il y a bientôt deux ans par la Russie.
En 2022, l'Ukraine avait lancé plusieurs offensives et avait repris aux forces russes plus de 7 000 km 2 de territoire. Mais en 2023, il y a eu beaucoup moins de mouvement. L'Ukraine a lancé une contre-offensive à l'été, mais elle est vue comme un échec, car l'armée n'avance plus. Les troupes sont fatiguées et les soldats désespèrent de voir arriver la relève.
L'armée ukrainienne manque aussi de munitions et dépend de l'aide internationale sur ce point. Le président Volodymyr Zelensky est allé plaidé sa cause tout au long de l'année pour obtenir du soutien de la part des pays occidentaux.
En 2023, l'Ukraine a obtenu le statut de candidate officielle à l'entrée dans l'Union européenne. Une bonne nouvelle pour son président, même si le processus, long dans tous les cas, est entravé par le statut d'Etat en guerre de l'Ukraine, contraire au critère de stabilité des institutions demandé par Bruxelles.
Côté russe; l'armée ne manque pas de soldats, mais compte 300 000 hommes morts ou hors d'état de combattre. Une élection présidentielle est prévue en Russie en 2024, qui devrait voir la réélection de Vladimir Poutine.
"Ça dit quoi ?", un podcast à écouter du lundi au vendredi à partir de 7h sur franceinfo.fr, sur la chaîne WhatsApp de franceinfo ou sur toutes les plateformes de podcast :
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