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Banksy installe Steve Jobs dans la "jungle" de Calais

Le célèbre (et mystérieux) street-artist a discrètement déposé quatre œuvres au milieu du camp de réfugiés.
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Banksy est un ardent défenseur de la cause des réfugiés © banksy.co.uk)

Rappeler au monde entier que Steve Jobs, avant d'être le créateur d'Apple, fut d'abord le fils (biologique, puisqu'il fut ensuite adopté) d'un immigré syrien, débarqué de Homs dans les années 1950. Voilà toute l'idée derrière le pochoir signé Banksy qui orne désormais l'un des murs de la "jungle" de Calais, où Jobs est représenté en migrant, avec un baluchon sur le dos et un antique Macintosh à la main. Une image qui, évidemment, fait déjà le tour du monde.

Ca n'est pas la première fois que Banksy interagit avec la "jungle". Déjà, en octobre dernier, il avait fait envoyer à Calais des abris de fortune récupérés sur sa parodie de parc d'attractions Dismaland . En plus de sa représentation de Steve Jobs, au moins trois autres oeuvres de Banksy ont été repérées à Calais, l'une d'entre elles étant une variation autour du célèbre "Radeau de La Méduse " de Géricault, les personnages étant représentés hêlant un yacht luxueux. Sur son site, le street-artist a ajouté cette légende : "nous ne sommes pas tous dans le même bateau ".

  (Le Radeau de La Méduse, revu par Banksy © banksy.co.uk)

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