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L'interview éco. Maroc, Tunisie, Turquie… : "On ne doit pas laisser tomber ces destinations", estime le président de Voyageurs du Monde

Jean-François Rial, président de Voyageurs du Monde, est revenu, mardi sur franceinfo, sur les derniers attentats qui ont touché des zones touristiques. Selon lui il est important de continuer à se rendre au Maroc, en Tunisie ou encore en Turquie

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-François Ryal, président de Voyageurs du Monde, sur franceinfo le 3 janvier 2017. (RADIO FRANCE / CAPTURE D'ÉCRAN)

Le tourisme a beaucoup souffert des attentats en Egypte, en Tunisie ou encore en Turquie. Jean-François Rial, président de Voyageurs du Monde et spécialiste du voyage sur mesure individuel, a affirmé qu'il fallait continuer à se rendre dans ces pays.

franceinfo : Vous proposez des voyages personnalisés partout dans le monde, y compris en Egypte, en Tunisie, en Turquie… Est-ce que ça va mieux aujourd'hui ?

Jean-François Rial : Ça va un petit peu mieux en Egypte et en Jordanie, ça va moyennement bien au Maroc, et ça va très mal en Tunisie et en Turquie. Mais j'estime qu'on ne peut pas et qu'on ne doit pas laisser tomber ces destinations. Bien sûr, ceux qui ont peur ne doivent pas y aller, parce que ce n'est pas la peine de gâcher ses vacances dans des pays où vous avez l'impression, à tort ou à raison, de ne pas être en sécurité. Mais il y aussi des personnes qui se posent des questions et nous pouvons les conseiller sur ces destinations.

Pourquoi continuez-vous à proposer l'Egypte, la Turquie, la Tunisie, malgré les risques ?

Parce que moins vous avez de touristes dans ces pays, plus les économies de ces pays s'effondrent et plus le risque terroriste augmente pour eux et pour nous. Bien entendu, il n'est pas question pour nous d'envoyer des gens dans des zones dangereuses. Mais aujourd'hui, voyager dans la vallée du Nil ne pose pas plus de problèmes voire moins que de rester à Paris. Il n'y a pas de raisons que l'on déprogramme ces destinations.

Comment se sont passées les vacances de fin d'année ?

Elles se sont très bien passées. Je dirais qu'aujourd'hui le monde est ouvert : tout est accessible à tout le monde, les avis et les modes changent très vite. Cette année, ce qui marche très fort, c'est l'Iran, c'est Cuba, des destinations où les gens ne voulaient pas mettre les pieds il y a quelques années, c'est un vrai paradoxe. Il y a aussi une poussée très forte sur le Japon qui est complètement délirante.


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