Cet article date de plus de cinq ans.

Bébé sans bras dans l'Ain : l'ouverture d'une enquête préliminaire "est une première étape" se félicite l'avocat des parents

Axelle Laissy et Christophe Aulen, les parents d'un enfant né sans doigts à la main droite avaient porté plainte cet été.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Axelle Laissy, maman d'un petit garçon né avec une agenesie transverse du membre supérieur et son avocat, maître Fabien Rajon.  (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

L'ouverture d'une première enquête préliminaire dans l'affaire dite des bébés sans bras "est une première étape, un premier pas", s'est félicité, jeudi 14 novembre sur franceinfo, maître Fabien Rajon, avocat d'Axelle Laissy et Christophe Aulen, les parents de Louis qui avait porté plainte en juillet dernier. Leur petit garçon, né en 2012 dans l'Ain, présente une agénésie transverse du membre supérieur.

Cependant, "je reste prudent, parce qu'aujourd'hui, l'enquête débute, on verra quelles suites seront réservées à cette enquête", a réagi l'avocat. 

C'est le pôle santé publique du parquet de Marseille qui a ouvert l'enquête préliminaire pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "blessures involontaires avec incapacité supérieure à trois mois", a précisé Xavier Tarabeux, procureur de la République de Marseille.

Donnons-nous toutes les chances de tendre vers la manifestation de la vérité.

Maître Rajon

à franceinfo

"Ça reste un pas essentiel, important dans la mesure où nous considérions qu'il était opportun, nécessaire que des investigations soient confiées à l'autorité judiciaire dans le cadre de ce dossier. Il y a eu des investigations conduites par l'Anses, par des autorités de santé. Il nous paraissait important qu'en parallèle des investigations soient conduites sous l'autorité du procureur de la République. Aujourd'hui il s'agit de l'ouverture d'une enquête préliminaire non pas d'une information judiciaire", a toutefois nuancé maître Rajon.

"Je suis raisonnablement prudent dans le cadre de ce dossier Nous verrons dans les semaines, dans les mois à venir comment il va évoluer. Mais déjà dans un premier temps, nous nous rapprochons des bons interlocuteurs", a-t-il conclu.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.