Dépakine : un défaut d'information reconnu
L'Inspection des affaires sociales estime que les autorités sanitaires et le laboratoire Sanofi ont chacun leur part de responsabilité dans le dossier de la Dépakine.
L'antiépileptique Dépakine est responsable de la malformation d'au moins 450 nouveau-nés. L'Inspection des affaires sociales (Igas) estime que les autorités sanitaires et le laboratoire Sanofi sont responsables. Lors de ses deux grossesses, Solène Sulle était sous Dépakine pour soigner son épilepsie. Elle estime ne pas avoir été informée, à l'époque, des risques qu'elles encouraient. "Je consultais mon généraliste, mon neurologue, mon gynécologue, et tous m'ont incité à ne pas arrêter la Dépakine. En aucun cas on ne m’a parlé de troubles du comportement, de troubles attentionnels, d'autisme...."
Lien établi
Aujoud'hui, Sven, son fils 7 ans, parle peu, et en dehors de sa famille, il n'entre pas en contact avec les autres. Ses troubles du développement sont à tendance autistique et le lien entre autisme et Dépakine a été établi par les scientifiques dans les années 2000. L'Igas reconnaît pour la première fois qu'il y a eu un défaut d'information.
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