Santé : le sans alcool va-t-il s’imposer ?
L'apéro après le boulot entre collègues, un classique. Mais trinquer soft est devenu un rituel pour Amandine Fornot. Cette cheffe d’entreprise quarantenaire a réduit sa consommation d'alcool depuis un an et n'a pas eu besoin de convaincre son équipe pour en faire autant. Faire une pause ou ne pas boire, c’est le cas de deux Français sur dix. Le sans alcool est donc un marché effervescent. De quoi donner des idées à un caviste 100 % sans alcool. Spiritueux, mousseux et même vins sans alcool sont vendus en moyenne 20 % plus cher que leur équivalent avec alcool. Un bon compromis pour une autre jeune femme, enceinte de six mois : "C’est histoire de garder le côté un peu festif et de ne pas boire d’alcool pendant ma grossesse."
Une vingtaine de producteurs dans le Médoc
Face à la consommation de vin rouge en baisse, les producteurs ont dû s’adapter avec la recette sans alcool. Sur les terres du Médoc, Julien et Nathalie Meyre viennent de s’y mettre. Leur vin sans alcool provient du même cépage que le traditionnel. Seule différence, et pas des moindres, éliminer tout l'alcool. Une technique qui se fait dans des cuves qui ont coûté 2,5 millions d'euros au patron d’une coopérative de vignerons. 9 000 bouteilles ont ainsi rejoint le chai de Julien, soit 10 % de sa production. En quelques mois, il a déjà presque tout vendu. Pour l'instant, ils ne sont qu'une vingtaine de producteurs à avoir franchi le pas dans cette région bordelaise, terre de grands crus.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
Parmi nos sources
Santé : le sans alcool va-t-il s’imposer ?
L'Observatoire français des drogues et des tendances addictives
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