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Vidéo Mission Artemis : l'astronaute français Thomas Pesquet aux premières loges

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Thomas Pesquet aux premières loges de la mission Artemis
Thomas Pesquet aux premières loges de la mission Artemis Thomas Pesquet aux premières loges de la mission Artemis
Article rédigé par franceinfo
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L'Agence spatiale européenne (ESA), pour laquelle travaille l'astronaute français, est impliquée dans le programme qui vise à retouner sur la Lune.

À Cap Canaveral, en Floride (Etats-Unis), Thomas Pesquet s'approche de la rampe de lancement, quelques heures avant le décollage attendu de la méga-fusée de la mission Artemis pour la Lune, lundi 29 août. "C'est le spectacle le plus spectaculaire que l'on puisse voir sur Terre", souligne l'astronaute français auprès de franceinfo, qui a pu le suivre peu avant ce moment "un peu historique"Un moment finalement repoussé potentiellement à vendredi ou lundi, du fait de plusieurs incidents

"Cela fait 50 ans qu'on n'a pas eu une fusée aussi puissante qui a décollé. Tout le monde s'y intéresse. On sent ici qu'il y a de l'électricité dans l'air", poursuit Thomas Pesquet. "Tout le monde est content et tendu." 

Candidat à un futur voyage vers la Lune

L'Agence spatiale européenne (ESA), pour laquelle travaille l'astronaute français, est impliquée dans le programme Artemis. Elle contribue entre autres au développement de la capsule Orion qui doit être mise en orbite. Thomas Pesquet et son collègue allemand ont ainsi droit à une visite privée du centre spatial Kennedy. Un bâtiment construit dans les années 1960 pour le programme Apollo, leur décrit-on. 

La Lune est "un peu le Graal" pour l'astronaute français, confiait-il au micro de franceinfo lundi. "À partir d'Artemis III, l'Europe aura voix au chapitre grâce à notre contribution sur la capsule Orion. Nous aurons alors des vols pour des astronautes européens", explique-t-il. "Clairement, mes collègues et moi allons regarder ça avec beaucoup d'attention." 

Pour le Français, cette mission lunaire serait beaucoup plus périlleuse qu'un vol vers la Station spatiale internationale (ISS). "On va se projeter à des vitesses phénoménales. On va rentrer, la température sur le bouclier thermique, ce sera la moitié de la température à la surface du soleil", décrit-il. "On a peur, régulièrement, mais c'est sain d'avoir peur. Il faut avoir peur et il faut y aller."

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