Justice : trois ans après la mort violente d’un chauffeur de bus à Bayonne, le procès des deux agresseurs s’ouvre à Pau
Le 5 juillet 2020, sa vie s’est arrêtée. Depuis trois ans, Véronique Monguillot ne peut oublier le matin d’été où elle a vu son mari partir au travail pour la dernière fois. Dans l’après-midi, Philippe Monguillot n’envoie plus de messages. Il a été roué de coups par deux passagers qui refusaient de porter leur masque anti-covid. Après 5 jours de comas, Philippe Monguillot décède. À Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) comme dans toute la France, l’émotion est considérable. Les deux agresseurs, connus des services de police, sont arrêtés.
Les nerfs à vif
Ils comparaîtront à partir du 15 septembre à la Cour d’assise de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Trois ans après les faits, la douleur de Véronique est toujours à vif. Elle explique "s’isoler" dans une forêt pour pleurer et crier. "Je peux essayer de l’apercevoir parce qu’on aimait aller là-bas", confie-t-elle. Elle affirme que le procès l’aidera à commencer son deuil. Le procès doit durer cinq jours. Les deux hommes sont poursuivis pour violences volontaires ayant entraînées la mort sans l’intention de la donner. Ils encourent jusqu’à 20 ans de prison.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.