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PMA : des associations relèvent de "grosses difficultés" pour les couples de femmes

Plus de huit mois après la promulgation de la loi bioéthique, "toutes les femmes n'ont pas encore accès à une prise en charge en France alors qu'elles correspondent aux critères légaux".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des associations de défense des droits des personnes LGBT appellent à l'augmentation des moyens et à l'amélioration de la prise en charge des couples de femmes ayant recours à la PMA, le 26 avril 2022, à l'occasion de la journée de la visibilité lesbienne. (AMELIE-BENOIST / BSIP VIA AFP)

Des associations de défense des droits des personnes LGBT appellent à l'augmentation des moyens et à l'amélioration de la prise en charge des couples de femmes ayant recours à la procréation médicalement assistée (PMA), à l'occasion mardi 26 avril de la Journée de la visibilité lesbienne. Et de citer l'"impossibilité d'obtenir un rendez-vous" ou les "conditions d'âge restreintes".

Plus de huit mois après la promulgation de la loi bioéthique permettant aux couples de femmes et aux femmes célibataires de recourir à la PMA, "toutes les femmes n'ont pas encore accès à une prise en charge en France alors qu'elles correspondent aux critères légaux", regrette dans un communiqué l'association Les enfants d'arc-en-ciel (EAC).

Des délais rallongés

L'association réclame aussi au gouvernement la suppression des "conditions arbitraires et illégales ajoutées par les Cecos" (centres d'études et de conservation des œufs et du sperme humain) comme "la limite d'âge abaissée" par rapport à celle fixée légalement ou encore "les preuves de vie commune exigées".

D'une manière générale, les femmes lesbiennes subissent de "grosses difficultés" au cours de leur parcours de PMA, qui s'expliquent par une "absence de moyens, qui a pour répercussion un ralentissement des délais", abonde Matthieu Gatipon-Bachette, porte-parole de l'association Inter-LGBT.

"Le gouvernement a sous-estimé la demande" et le manque de gamètes se ressent dans l'allongement des délais, déplore-t-il. "Il faut maintenant des moyens concrets, et pas uniquement dans le matériel, mais dans la formation" des professionnels.

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