Inceste : un conseiller régional du Rassemblement national mis en examen pour viols sur sa belle-fille de 12 ans
L'homme de 76 ans a reconnu "partiellement les faits", selon le procureur de Coutances. Il a été suspendu de ses fonctions au sein du parti de Marine Le Pen.
Un conseiller régional du Rassemblement national en Normandie, âgé de 76 ans et résidant dans la Manche, a été mis en examen pour le viol de sa belle-fille de 12 ans et incarcéré, a annoncé mardi 26 janvier le procureur de Coutances (Manche).
>> Quand les adultes réduisent au silence les victimes d'inceste
La victime a déclaré avoir subi "régulièrement et depuis près d'une année des actes sexuels commis par son beau-père", a indiqué le procureur Cyril Lacombe dans un communiqué. "La personne mise en cause, entendue sous le régime d'une garde à vue, reconnaissait partiellement les faits", a-t-il précisé.
Des faits signalés par l'établissement scolaire
Nicolas Bay, président du groupe Rassemblement national au conseil régional, a confirmé à l'AFP qu'il s'agissait de Robert Retout, élu régional et ex-conseiller municipal de Valognes. "Les faits qui lui sont reprochés et qu'il reconnaît en partie sont particulièrement graves. Il a été suspendu immédiatement du mouvement et du groupe au conseil régional", a ajouté le responsable du RN.
>> Comment parler des violences sexuelles à mon enfant (pour mieux le protéger) ?
Le suspect a été déféré vendredi 22 janvier au pôle de l'instruction criminel de Coutances puis mis en examen "des chefs de viols (et tentatives) sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité sur la victime ainsi que pour agressions sexuelles imposées à un mineur de quinze ans", a détaillé le magistrat.
Les faits ont été révélés en janvier suite au signalement d'un établissement scolaire de Valognes (Manche) transmis au parquet de Cherbourg-en-Cotentin "pour des faits d'agressions sexuelles dont serait victime une élève". Une enquête a alors été ouverte et confiée à la gendarmerie de Cherbourg.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.