Restauration : l’affichage de l'origine de la viande désormais obligatoire pour les plats préparés
Au cœur du Vieux Nice (Alpes-Maritimes), le traiteur-restaurateur Maison Péllégrino propose essentiellement des produits du terroir : pâté en croûte, ris de veau ou encore saucisson... De la viande transformée, dont le propriétaire, Jean-Michel Chapuis, est désormais contraint d’afficher l’origine. Pour une "lasagne traditionnelle, on a mélangé du bœuf français et du porc français, on va devoir le préciser", explique le professionnel. Car à partir du jeudi 7 mars, les restaurants, cantines et établissements proposant des plats à emporter, ou à livrer, doivent tous indiquer l’origine des viandes utilisées en tant qu’ingrédients dans les produits transformés.
Jusqu’à 7 500 euros d’amende en cas d’infraction
Une nouvelle règle qui satisfait les clients, rassurés sur la qualité des produits, mais aussi les restaurateurs. Chez René Socca, établissement typique niçois, la nouvelle réglementation est bien accueillie. Selon le décret, l’affichage doit être visible, lisible et distinct. En cas d’infraction, les commerçants s’exposent à une amende de 1 000 euros pour une personne physique, et 7 500 euros pour une personne morale.
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