Réforme des retraites : une mobilisation en baisse et des manifestants résignés à Douai
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Mercredi 15 mars, plusieurs barrages filtrants ont été organisés à Douai (Nord), à l'appel des syndicats, notamment de l'usine Renault. En janvier dernier, le 20 Heures avait rencontré les salariés en grève de l'entreprise automobile. Quelques semaines plus tard, ils n'ont pas le sentiment d'avoir été entendus et veulent maintenir la pression. "On s'autorise tout, comme les blocages, ou alors des entreprises à l'arrêt et mettre l'économie du pays à plat", témoigne Jean-Michel Locufier, syndicaliste à la CGT.
Des journées de grève coûteuses
Mercredi 15 mars, 2 500 personnes ont défilé selon la préfecture, dans cette ville de 40 000 habitants. Ils étaient 4 000 il y a une semaine. Ces journées de grève commencent à coûter cher à certains, comme le rapporte ce convoyeur de fonds : "80 euros par jour ouvrable, donc ça fait 640 euros. Pour moi, le jeu en vaut la chandelle car on essaye de sauver nos acquis". Dans le cortège, certains manifestants manquent à l'appel pour ces mêmes raisons financières.
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