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Les tarifs des autoroutes vont augmenter, mais moins vite que prévu

Selon RTL, l'Etat et les sociétés d'autoroutes sont parvenus à un accord pour modérer la hausse annoncée des tarifs et obtenir des investissements synonymes d'emplois.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un péage d'autoroute à Nice (Alpes-Maritimes), en février 2012. (VALERY HACHE / AFP)

Le feuilleton des tarifs des autoroutes, débuté à l'automne, devrait trouver une issue dans les prochaines semaines. Emmanuel Macron a annoncé mercredi 4 mars que le groupe de travail missionné par le Premier ministre devrait rendre ses conclusions le 10 mars. Suivront rapidement "des mesures concrètes", assure le ministre de l'Economie. Selon RTL, l'Etat a concédé une augmentation des tarifs modérés contre un plan d'investissement synonyme d'emplois.

A l'origine, l'augmentation des tarifs des péages prévue au 1er février par les sociétés d'autoroutes devait être de 0,57%. Elle serait finalement ramenée à 0,25%, d'après RTL. Le reste serait lissé sur deux ans, à moins qu'une forte augmentation du trafic n'intervienne. En contrepartie, les sociétés se seraient engagées, selon la radio, à investir 3,2 milliards d'euros dans des travaux autoroutiers, avec à la clé la création de 15 000 emplois pour le secteur du BTP.

En décembre 2014, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, chargée des transports, avait exigé un gel des tarifs autoroutiers. Elle pointait notamment les marges réalisées par les sociétés d'autoroutes, estimées entre 20% et 24% par l'Autorité de la concurrence. L'enquête conduite par le ministère de l'Economie dans le cadre du groupe de travail sur les autoroutes considère que le niveau de ces marges se situe plutôt à 8%.

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