Législatives 2022 : majorité relative, coalitions, dissolution... Retrouvez toutes les réponses du sondeur Mathieu Gallard à vos questions sur la nouvelle Assemblée

Article rédigé par Alice Galopin, Pauline Lecouvé
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des députés à l'Assemblée nationale, le 13 juillet 2021, au Palais-Bourbon, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS)

Le directeur d'études pour l'institut de sondages Ipsos a répondu lundi après-midi aux questions des lecteurs de franceinfo.fr sur les enseignements de ce scrutin. 

Ce qu'il faut savoir

Au lendemain du second tour des élections législatives, lundi 20 juin, le sondeur Mathieu Gallard a répondu aux questions des internautes de franceinfo.fr pour tirer les enseignements du scrutin. 

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Quel bilan tirer pour Ensemble !, la Nupes, Les Républicains ou le Rassemblement national ? Les sondeurs se sont-ils trompés en ne voyant pas arriver la vague des députés RN ? Le directeur d'études pour l'institut de sondages Ipsos a dressé le bilan de ces élections.

Emmanuel Macron perd la majorité absolue. Ensemble ! – la coalition des partis qui soutiennent Emmanuel Macron – n'a obtenu que 245 sièges au Palais-Bourbon, très loin de la barre des 289 élus permettant de décrocher la majorité absolue. Ce score constitue un revers pour le président de la République, qui va être contraint de trouver des alliés pour gouverner.

Une percée historique du RN. En totalisant 89 députés, le Rassemblement national pourra former un groupe politique dans l'Hémicycle. Avec ce résultat historique, le parti de Marine Le Pen fait mieux que son meilleur score réalisé lors du second tour des législatives du 16 mars 1986, avec 35 sièges décrochés, alors que cette élection se déroulait, à l'époque, au scrutin proportionnel. 

Un seul groupe Nupes à l'Assemblée ? "La Nouvelle Union populaire, écologique et sociale devrait se constituer comme un seul groupe", a "proposé" lundi Jean-Luc Mélenchon, inquiet que la percée du RN remette en cause le "statut" de la Nupes de première force d'opposition au chef de l'Etat. Mais cette proposition du leader de LFI a été refusée par le PS, EELV et le PCF.