Européennes 2024 : "Le sentiment que l'exécutif cherche à marginaliser la candidate", selon un historien des médias
Lors d'une interview de Valérie Hayer, tête de liste Rennaissance pour les élections européennes, Gabriel Attal a fait irruption sur le plateau, lundi 3 juin. Le Premier ministre n'est pourtant pas candidat de la liste Renaissance. "C'est assez catastrophique d'un point de vue démocratique", assure Alexis Lévrier, maître de conférences à l'université de Reims et historien des médias, invité du 19/20 info, lundi 3 juin. "Ça donne le sentiment d'une mainmise du pouvoir sur les médias publics, au moment où il y a une fusion de l'audiovisuel public", détaille-t-il. "Ça donne le sentiment que l'exécutif cherche à marginaliser la candidate", conclut Alexis Lévrier.
"Un mouvement de panique"
Pour Anna-Maria Merlo-Poli, correspondante à Paris pour le quotidien italien "Il Manifesto", également invitée du 19/20 info, cela traduit un "mouvement de panique". "On jette tout le poids qu'on peut avoir", analyse-t-elle. Selon elle, les défis européens causent cette panique, avec notamment la montée de l'extrême droite.
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