• Direct Elections européennes 2024 : regardez le débat des "Spitzenkandidaten", qui visent la présidence de la Commission européenne
Qui pour rivaliser avec Ursula von der Leyen, et peut-être lui succéder ? En parallèle des élections européennes, qui détermineront la composition du nouveau Parlement européen après le 9 juin, une autre campagne a lieu plus discrètement : celle des "spitzenkandidaten", les prétendantes et prétendants à la présidence de la Commission européenne. Jeudi 23 mai à partir de 15 heures, franceinfo (sur le canal 27 de la TNT) diffuse le débat entre les cinq candidats confirmés à ce poste stratégique de l'UE, qui seront départagés par les Etats membres. Suivez ces discussions en direct.
• L'actuelle présidente candidate à sa réélection. L'Allemande Ursula von der Leyen, qui est à la tête de la Commission depuis 2019, a choisi de se représenter après un mandat marqué par des crises majeures, et a reçu le soutien renouvelé du Parti populaire européen. Au cours de ce débat, elle devra défendre son bilan. En 2019, elle avait été choisie à une très faible majorité, avec le soutien d'Emmanuel Macron notamment. Mais après cinq ans de mandat, ses alliés français semblent l'avoir lâchée.
• Quatre autres prétendants en plateau. Face à Ursula von der Leyen se tiendront l'Autrichien Walter Baier, président du Parti de la gauche européenne ; l'Italien Sandro Gozi, secrétaire général du Parti démocrate européen et l'un des trois prétendants du groupe Renew Europe, auquel appartient le parti français Renaissance ; l'Allemande Terry Reintke, coprésidente du groupe Les Verts/ALE au Parlement européen et membre du duo de candidats des écologistes ; ainsi le Luxembourgeois Nicolas Schmit, candidat du Parti socialiste européen et actuel commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux.
• Un débat boycotté par l'extrême droite. Seules cinq formations ont présenté des candidats à ce poste, sur les sept groupes politiques que compte le Parlement européen. Le groupe Identité et démocratie et celui des Conservateurs et réformistes européens, tous deux d'extrême droite, ne cautionnent pas le système des "spitzenkandidaten", et n'ont donc pas désigné de prétendant à la présidence de la Commission.
• D'autres très hauts postes dans la balance. A l'issue des élections européennes, à une date qui n'est pas encore connue, les dirigeants des 27 pays membres de l'UE discuteront au cours du même sommet de la présidence de la Commission ainsi que des autres "top jobs", c'est-à-dire les postes à la tête des principales institutions européennes. Ces choix devront refléter les équilibres politiques dans l'UE à l'issue des élections. Seule la personne candidate à la tête de la Commission devra être approuvée par le Parlement, à la majorité absolue.
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