Législatives 2024 : l’insécurité, l’une des principales préoccupations des Français

Publié le 26/06/2024 21:50 Mis à jour le 26/06/2024 22:34

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Législatives 2024 : l’insécurité, l’une des principales préoccupations des Français Si le pouvoir d’achat est, selon les sondeurs, le premier sujet de préoccupation des électeurs, le sentiment d’insécurité est aussi une des motivations de leur vote. La peur d’être agressé en prenant les transports en commun est l’un des exemples. (France 2)

France 2 - C. Adriens-Allemand, E. Maizy, C. Cuello, C. Prum, A. Lopez, Images drone : Christophe Gaillard

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Si le pouvoir d’achat est, selon les sondeurs, le premier sujet de préoccupation des électeurs, le sentiment d’insécurité est aussi une des motivations de leur vote. La peur d’être agressé en prenant les transports en commun est l’un des exemples, notamment à Grenoble (Isère).

Se déplacer pour aller au travail, sortir boire un verre, faire ses courses en toute sécurité : à quatre jours du premier tour, chaque parti pense avoir les solutions les plus efficaces. Dans l’agglomération grenobloise, en Isère, le sentiment d’insécurité est au cœur de la campagne. Sur une ligne de bus qui traverse des quartiers dits difficiles, les incidents ne sont pas rares. La police nationale doit y déployer des brigades dédiées aux transports après les Jeux olympiques. Dans la commune voisine de Clais (Isère), le Rassemblement national a réalisé un score historique aux élections européennes.

Comment gérer les enfants délinquants ?

L’une de ses mesures phares suscite le débat : faut-il retirer les allocations familiales aux parents d’enfants délinquants ? Un ancien universitaire plaide pour la mise en place d’une mesure emblématique du Nouveau Front populaire : la police de proximité. Comme partout en France, à Grenoble, les signalements pour violences contre les femmes sont en augmentation. Des femmes souhaitent renforcer les moyens alloués à la police. Avec le pouvoir d’achat, la sécurité est l’une des principales préoccupations des Français en vue du vote de dimanche 30 juin.