Législatives 2024 : "la cohabitation ce n’est pas la cogestion", affirme une spécialiste de la cohabitation

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Marie-Anne Cohendet, professeure de droit constitutionnel à l’Université Paris 1, spécialiste des institutions de la 5e République et de la cohabitation, était l’invitée du 19/20 info, ce mercredi 26 juin.
Législatives 2024 : "la cohabitation ce n’est pas la cogestion", affirme une spécialiste de la cohabitation Marie-Anne Cohendet, professeure de droit constitutionnel à l’Université Paris 1, spécialiste des institutions de la 5e République et de la cohabitation, était l’invitée du 19/20 info, ce mercredi 26 juin. (franceinfo)
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Marie-Anne Cohendet, professeure de droit constitutionnel à l’Université Paris 1, spécialiste des institutions de la 5e République et de la cohabitation, était l’invitée du 19/20 info, ce mercredi 26 juin.

À quatre jours du premier tour des élections législatives, le 19/20 info revient sur la période de cohabitation qui s’est déroulée entre 1986 et 1988. La cohabitation permet-elle un équilibre des pouvoirs ? "C’est une illusion, parce que la cohabitation ce n’est pas la cogestion (...) dans le texte de la Constitution, ce n’est pas le président de la République qui doit diriger la politique nationale. C’est un arbitre, et un garant du respect de la Constitution et c’est le gouvernement qui doit diriger la politique nationale", détaille Marie-Anne Cohendet, professeure de droit constitutionnel à l’Université Paris 1, spécialiste des institutions de la 5e République et de la cohabitation.

Quelles hypothèses ?

Différentes hypothèses se présentent dans le cas de ces élections. Le président de la République, même en cas de majorité relative, pourrait proposer au parti arrivé en tête de former un gouvernement, une proposition qui peut être refusée. Si le parti arrivé en tête n’a pas une majorité absolue et refuse la proposition du gouvernement, logiquement, le chef de l’Etat doit faire appel au second groupe qui est arrivé en tête. 

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