Législatives 2024 : un Conseil des ministres se tient à 11h30, la démission de Gabriel Attal attendue
Le premier Conseil des ministres post-législatives se réunit mardi 16 juillet, à 11h30, et pourrait ouvrir la voie à une démission de Gabriel Attal, même si le Premier ministre resterait en place pour gérer "les affaires courantes".
Autour d'Emmanuel Macron, le gouvernement a rendez-vous à l'Elysée pour le premier Conseil des ministres depuis l'arrivée en tête du Nouveau Front populaire aux législatives, avec une nouvelle Assemblée divisée en trois blocs, gauche, camp présidentiel et RN, privés de majorité claire.
Le chef de l'Etat pourrait accepter la démission de Gabriel Attal, même si l'équipe actuelle continuerait à gérer "les affaires courantes", notamment pendant la période très sensible des Jeux olympiques de Paris (26 juillet - 11 août). Cette nouvelle configuration permettrait d'assurer "au nom de la continuité, le fonctionnement minimal de l'Etat", explique une note du secrétariat général du gouvernement (SGG) datée du 2 juillet et consultée par France Télévisions.
La veille, Emmanuel Macron avait reçu les chefs des partis du camp présidentiel pour une réunion à la mi-journée à l'Elysée, afin d'évoquer les suites des législatives, a confié l'entourage du chef de l'Etat au service politique de France Télévisions.
Postes stratégiques
La situation offrirait aussi aux ministres élus députés la possibilité de retrouver leur mandat parlementaire pour participer à l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale jeudi, puis vendredi et samedi à l'attribution des postes stratégiques du Palais-Bourbon.
Gabriel Attal serait ainsi à la fois Premier ministre démissionnaire et président du groupe Ensemble pour la République, nouveau nom de Renaissance, ce qui pose des questions de séparation des pouvoirs, relèvent des juristes comme Benjamin Morel.
Le temps politique semble suspendu à l'élection à la présidence de l'Assemblée, pour laquelle les tractations vont bon train. Le camp présidentiel essaie de trouver une majorité alternative afin d'empêcher la coalition de gauche d'obtenir le perchoir. Le sujet était au menu de discussions autour d'Emmanuel Macron lundi à l'Elysée.
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