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Affaires Zacharopoulou et Abad : "Il est indispensable que la justice puisse travailler indépendamment du pouvoir politique", souligne Olivia Grégoire

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

La porte-parole du gouvernement a défendu sur franceinfo le choix de maintenir en poste Chrysoula Zacharopoulou et Damien Abad, tous deux mis en cause par des accusations de viols et agressions sexuelles.

"La justice est saisie, elle va se prononcer", réagit Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement, jeudi 23 juin sur franceinfo, concernant les deux plaintes pour viol visant Chrysoula Zacharopoulou, la secrétaire d'État chargée du Développement. Des patientes l'accusent de violences obstétricales quand elle était gynécologue. Une enquête est ouverte.

>> Une enquête ouverte contre la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou après deux plaintes pour viols dans le cadre de ses fonctions de gynécologue

"Nous enjoignons les femmes, qui possiblement ont été victimes, à porter plainte devant la justice, à parler et nous laissons la justice légiférer", ajoute Olivia Grégoire. "Si ces plaintes devaient donner lieu à d'autres faits de justice, des décisions seraient prises", poursuit-elle, sans dire de quel type de décision il s'agira.

"Je maintiens la ligne de la justice"

Pour la porte-parole du gouvernement, "il est indispensable que la justice puisse travailler indépendamment du pouvoir politique, indépendamment de l'exécutif, pour qu'elle puisse mener à bien ses investigations et porter un diagnostic et une réponse".

"Ce n'est ni sur les réseaux sociaux, ni dans des journaux, ni au café du coin, ni dans les partis politiques qu'on rend la justice."

Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement

à franceinfo

Concernant les accusations qui visent Damien Abad, ministre des Solidarités, elle rappelle que les plaintes ont été classées sans suite. "Je maintiens la ligne de la justice, la justice a tranché", insiste Olivia Grégoire, tout en se disant "prudente" étant donné qu'une des femmes qui l'accuse n'a pas porté plainte et peut encore le faire. "C'est une femme qui le dit, et je pèse mes mots, si tant est que ces faits aient été réels, il est indispensable qu'ils soient portés à la connaissance de la justice (...) même si je sais que c'est dur comme pas à franchir", conclut Olivia Grégoire.

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