Elections législatives : le "nouveau Front populaire" annonce avoir "scellé" un "programme de gouvernement"

Fumée blanche au siège parisien du parti Les écologistes-EELV. Après quatre jours de négociations tenues dans le secret du QG du parti, les responsables du PS, du PCF, des Ecologistes et  de La France insoumise ont annoncé jeudi 13 juin avoir scellé une alliance électorale avec "un programme de gouvernement et des candidatures uniques dans les circonscriptions de France", selon un communiqué commun.

"Les forces politiques qui ont constitué le nouveau Front populaire donnent rendez-vous aux Françaises et aux Français les 30 juin et 7 juillet prochains", poursuit ce texte partagé par plusieurs responsables des partis représentés au sein de ce "nouveau Front populaire", dont Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (Les écologiste-EELV) ou François Ruffin (LFI).  "Désormais, l'arrivée du Rassemblement national au pouvoir n'est plus une fatalité" à l'issue des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, affirme encore le communiqué.

Un programme présenté vendredi

"Longue vie au Front populaire !", a réagi de son côté sur X François Ruffin, le député sortant de la Somme, apparenté LFI. "Lancé, comme une bouteille à la mer, dans la tempête, dimanche soir, le Front populaire a été scellé en 4 jours. Bravo aux partis, à leur direction, aux militants, aux gens pour cette victoire. Maintenant, en campagne… pour gagner !", a écrit François Ruffin. "L'espoir est là. Rejoignez-nous !", a pour sa part lancé la secrétaire nationale d'EELV, Marine Tondelier. "L'engagement pris est tenu. Le changement est en route", s'est réjoui Fabien Roussel. "Nous allons présenter le programme demain dans la journée", a ensuite déclaré le secrétaire national du PCF, invité de BFM TV. 

Le "devoir" de la gauche "c'est de faire l'union", pour "écarter l'extrême droite", a réagi l'ancien président de la République, François Hollande, invité du journal de 20 heures de TF1. Interrogé sur l'accord annoncé quelques minutes plus tôt par les représentants des partis de gauche, il a déclaré que s'il "n'en [connait] pas les détails, l'essentiel est que l'union a pu se faire", en allant "au-delà des divergences". "Je suis favorable à cet accord", a-t-il conclu.