La future élection de Gabriel Attal à la tête du groupe Renaissance ne règle ni "la ligne politique", ni "le fonctionnement du parti", estime Gérald Darmanin
"Chers amis, l'unité de notre groupe est très importante mais l'unité (comme la vie de couple ;-) ne se décrète pas : elle se construit chaque jour..." Gérald Darmanin a adressé, vendredi 12 juillet, un SMS aux députés Renaissance, alors que les leaders du parti sont réunis à l'Elysée autour d'Emmanuel Macron. Le groupe du camp présidentiel à l'Assemblée nationale doit élire son président samedi, entre 9 heures et midi, par vote électronique. Gabriel Attal est le seul à être officiellement candidat à la présidence du groupe Renaissance.
"Les élections au sein du groupe ne règlent cependant en aucun cas les deux problèmes majeurs qui sont les nôtres : notre ligne politique, notre projet pour les Français et l'examen critique de notre action, de notre méthode et de notre bilan", et "le fonctionnement du parti et la nécessaire représentation des territoires et des sensibilités", développe le ministre de l'Intérieur, réélu député dans le Nord à l'issue du second tour des législatives, et finalement pas candidat à la présidence du groupe.
"J'espère donc très sincèrement et, du fond de mon cœur, que la vie de groupe sera collective et que chaque sensibilité sera respectée dans son expression", ajoute Gérald Darmanin, qui promet de contribuer "aux efforts à faire". Il "joue l'unité. Mais il fait aussi entendre sa voix. Il veut un changement radical, notamment au parti et prend date", observe en réaction, auprès de France Télévisions, un député proche du ministre de l'Intérieur.
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