Législatives 2024 : Gabriel Attal appelle à "tout faire pour que l'extrême droite ne dispose pas d'une majorité absolue", "c'est notre responsabilité" de faire barrage
Le Premier ministre Gabriel Attal appelle à "tout faire pour que l'extrême droite ne dispose pas d'une majorité absolue", "c'est notre responsabilité" de faire barrage, martèle-t-il mercredi 3 juillet sur France Inter, alors qu'un auditeur déplore de ne se reconnaître ni dans les idées du Rassemblement national, ni dans celles de La France insoumise.
"Tout me sépare de La France insoumise, je ne ferai jamais d'alliance avec La France insoumise mais aujourd'hui La France insoumise n'est pas en situation d'avoir une majorité absolue à l'Assemblée nationale et de gouverner le pays, en revanche l'extrême droite, le RN, est en situation d'avoir une majorité absolue et de gouverner le pays", explique-t-il, en tentant de convaincre les indécis prêts à s'abstenir. "Dans ces circonstances, il faut priver l'extrême droite de cette possibilité", répète le Premier ministre.
L'extrême droite "porte un projet de division"
"L'extrême droite ne changerait pas votre vie, elle l'appauvrirait", estime Gabriel Attal. "Elle porte un projet de division et de stigmatisation qui est aux antipodes des valeurs de la République, elle propose de trier les Français selon leurs origines (…) je rappelle qu'au moins un candidat du RN sur quatre a déjà tenu des propos racistes, antisémites ou homophobes", déclare le Premier ministre.
"À l'issue de ce deuxième tour, soit le pouvoir sera entre les mains d'un gouvernement d'extrême droite, soit le pouvoir sera au parlement. Je me bats pour ce deuxième scénario."
Gabriel Attal, Première ministresur France Inter
Le candidat Ensemble des Hauts-de-Seine, en ballottage favorable face à une candidate du Nouveau Front populaire, insiste : "le premier enjeu pour moi dans ce second tour c'est de tout faire pour que l'extrême droite ne dispose pas d'une majorité absolue. Je me dresse de toutes mes forces contre cette perspective". Ensuite, dit-il, il s'agira de "trouver des majorités de projets qui permettront de faire avancer le pays", refusant d'imposer aux Français "une coalition qu'ils n'ont pas choisie".
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