Législatives 2024 : la droite menée par Laurent Wauquiez élabore un "pacte législatif", Gérald Darmanin appelle à travailler avec LR

Il entend valoriser la France qui travaille contre "l'assistanat", restaurer l'autorité ou encore renforcer les services publics de proximité.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Laurent Wauquiez, président de l'ancien groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, rebaptisé La Droite républicaine, le 10 juillet 2024. (BERTRAND GUAY / AFP)

L'ancien groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, rebaptisé La Droite républicaine et présidé par Laurent Wauquiez, élabore un "pacte législatif". "J'assume mes responsabilités : nous ne laisserons pas la France insoumise prendre le pouvoir", a déclaré Laurent Wauquiez au Figaro, lundi 15 juillet, en dévoilant les grandes lignes de ce "pacte".

Valoriser la France qui travaille contre "l'assistanat", restaurer l'autorité ou encore renforcer les services publics de proximité : ce projet repose sur "une dizaine de textes" jugés prioritaires, détaille le groupe, insistant sur "la nécessité d'apporter de l'apaisement dans un pays miné par les tensions", selon un document provisoire dont l'AFP a obtenu copie.

"Les propositions législatives du groupe de la droite républicaine sont très intéressantes"

Refusant toute "coalition gouvernementale" avec le bloc central, ce texte doit servir de fondement à un éventuel accord avec les députés issus de l'ancienne majorité alors que la droite républicaine compte pour l'instant une quarantaine de députés en attendant la création formelle des groupes jeudi. 

Dans un message adressé aux députés Ensemble, consulté par l'AFP, Gérald Darmanin a salué le "pacte" proposé par la droite. "Nous devons travailler avec Les Républicains [renommé La Droite républicaine] sur le fond", a écrit le ministre de l'Intérieur, qui était auparavant chez Les Républicains (et même directeur de campagne de Nicolas Sarkozy lors de la primaire de 2016). "Les propositions législatives du groupe de la droite républicaine sont très intéressantes et méritent que nous en discutions", a-t-il insisté. "Les axes évoqués sont en grande partie ceux qu'il faut travailler à la demande des Français et que nous avons pu entendre pendant cette campagne."

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