: Vidéo Législatives 2024 : "Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas" comme candidat au poste de Premier ministre, déclare Jean-Luc Mélenchon
Briguer le poste de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet ? "Je m'en sens capable", mais il faudra "attendre", a répondu Jean-Luc Mélenchon, mercredi 12 juin, sur le plateau du "20 heures" de France 2. "Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas".
Alors que La France insoumise et le Parti socialiste ont annoncé à la mi-journée "un accord" sur la répartition des circonscriptions entre les partis de gauche en vue du scrutin, le fondateur de LFI a plaidé pour "en rester à la formule" proposée par le secrétaire national du PS, Olivier Faure, pour décider qui dirigerait un éventuel gouvernement du "nouveau front populaire" : "C'est le groupe parlementaire le plus important qui propose." "Proposer ne veut pas dire imposer", a-t-il cependant nuancé.
Les partis de gauche ont trouvé un accord très tard dans la nuit de mardi à mercredi pour se partager la quasi-totalité des 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. Ce sont, comme en 2022, les Insoumis qui présenteront le plus de candidats, mais le nombre de circonscriptions réservées aux socialistes augmente fortement, après leur bon score aux européennes.
LFI aura 229 candidatures, le Parti socialiste 175, les Ecologistes 92 et le Parti communiste français 50, ont détaillé les responsables socialistes Pierre Jouvet et Sébastien Vincini dans un courrier envoyé aux adhérents mercredi matin. L'accord ne comprend pas les Outre-mer et la Corse, comme en 2022 au moment de la Nupes.
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