Cyclone Chido à Mayotte : auprès des habitants d'un bidonville dévasté
Sur l’île principale de Mayotte, la zone de Majicavo-Lamir (Mayotte) compte parmi les plus affectées par le passage du cyclone Chido. "Quand je vois toutes ces destructions, l’émotion est là. De voir tous ces gens comme ça, ça me fait mal", confie un homme, mardi 17 décembre. Avant la catastrophe, les terrains étaient couverts de "bangas", des habitats précaires faits de tôle et de planches. Les habitants ont perdu le peu qu’ils possédaient. "J’ai tout perdu, mon lit, mon matelas. Je n’ai plus rien", ajoute un autre habitant.
Des centaines de personnes à la rue
Sur quelques kilomètres carrés, des centaines de personnes sont aujourd’hui à la rue. Chacun tente de rebâtir un abri dans une extrême précarité, comme Hakim, 14 ans. "On va reconstruire comme c’était (…), et y’a pas trop de matériel", déplore-t-il. Trois jours après le passage du cyclone, le quartier a des airs d’apocalypse. Une femme, dont la maison a tenu, ne supporte cependant plus l’absence d’électricité et d’eau. Sa famille n’a pas pu se laver depuis quatre jours, alors que la température avoisine les 35 °C.
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