Droits des femmes en Afghanistan : comment la lutte des Afghanes s'organise depuis Paris

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Afghanistan : comment la lutte des Afghanes s'organise depuis Paris
Afghanistan : comment la lutte des Afghanes s'organise depuis Paris Afghanistan : comment la lutte des Afghanes s'organise depuis Paris (France 2)
Article rédigé par France 2 - S. Perez, R. Duroselle, L. Harper, M. Behboudi, J. Cohen-Oliveri
France Télévisions
Une émission enregistrée par des Afghanes en exil depuis des locaux à Paris permet à des milliers de femmes opprimées par le régime toujours plus restrictif et violent des Talibans de tenir bon. Reportage dans les coulisses de ce programme, qui constitue le seul espoir de nombreuses petites filles privées d'école.

Dans les rues de Kaboul, en Afghanistan, on observe beaucoup d'hommes, la police des Talibans, mais pas de femmes. Ou très peu. Les rares qui s'aventurent dehors sont masquées. Celles qui osent encore sortir seules en montrant leur visage s'exposent aux regards désapprobateurs et à une sanction de la police des mœurs. Au nom de la vertu pour le régime taliban, les femmes et les filles de plus de 12 ans sont reléguées hors de l'espace public, à la maison.

"On reçoit de plus en plus de questions sur le suicide"

Mariam, 15 ans, est privée d'école depuis trois ans. Elle qui aimait l'école et ses copines essaie d'étudier seule, avec parfois le soutien bienveillant de son frère. Le seul lien qu'il lui reste avec le monde scolaire est la professeure d'un programme télévisé émis depuis la France, grâce à des Afghanes en exil.

C'est à Paris, dans les locaux d'une chaîne de télévision que se mène la résistance. Diba Akbani est l'une de ces journalistes afghanes en exil qui anime l'émission. Arrivée en France il y a deux ans, elle était en danger pour avoir présenté une émission contre les Talibans. En plus des cours pour les plus jeunes, elle présente un programme de soutien psychologique. Dans cette émission, les auditrices appellent pour témoigner depuis Kaboul. "On reçoit de plus en plus de questions sur le suicide", déplore Diba Akbani.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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