Attentats : "Nous ne sommes pas tous égaux face au stress post-traumatique", explique le médecin Damien Mascret

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Attentats : "Nous ne sommes pas tous égaux face au stress post-traumatique", explique le médecin Damien Mascret
Attentats : "Nous ne sommes pas tous égaux face au stress post-traumatique", explique le médecin Damien Mascret Attentats : "Nous ne sommes pas tous égaux face au stress post-traumatique", explique le médecin Damien Mascret (France 2)
Article rédigé par France 2 - D. Mascret
France Télévisions
Le suivi des survivants des attentats de 2015 a permis de mieux comprendre le traumatisme vécu par les victimes de telles attaques. Dans sa chronique du jeudi 9 janvier, le Dr Damien Mascret revient sur les résultats de ces recherches sur le stress post-traumatique.

Les survivants des attentats de 2015 ont réagi de manières différentes au choc de la tuerie : "Ce que l'on a observé chez 96 survivants des attentats du 13-Novembre 2015", c'est que 43 n'ont pas souffert de stress post-traumatique, 19 en ont guéri, et 34 en subissent encore les effets, détaille le Dr Damien Mascret dans sa chronique du jeudi 9 janvier.

"Il suffit d'une sensation, d'une odeur"

Pour ceux chez qui le trouble persiste : "Il y a des souvenirs effrayants qui surgissent de manière inopinée", explique le médecin. "Il suffit parfois d'une sensation, d'une odeur, pour que s'ouvre le souvenir traumatique", poursuit Damien Mascret.

La zone responsable de ce trouble est située dans le cerveau, "dans ce qu'on appelle l'hippocampe, qui est un peu la porte de la mémoire", explique encore le médecin. "Les chercheurs de l'Inserm ont découvert que nous ne sommes pas tous égaux" face au traumatisme, car "certains ferment naturellement ces portes (...) et d'autres vont avoir ces portes qui restent entrouvertes", résume-t-il. Des traitements comme l'hypnose peuvent permettre de les refermer.

Parmi nos sources :

Liste non exhaustive.

Regardez l'intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.