Proche-Orient : un Noël difficile pour les chrétiens d’Orient
Un sapin au milieu des gravats, symbole d'espérance et de résilience. Pour fêter Noël, certains ont dû enjamber les ruines de leur église. Un Noël hanté par la guerre, dans tout le Moyen-Orient. Dans la ville de Gaza (Palestine), les quelques 600 chrétiens encore en vie se terrent depuis des mois dans l'école qui jouxte la seule église catholique de la bande de Gaza. La messe de minuit a eu lieu à 16h pour des raisons de sécurité. Les chants de joie résonnent, mais le cœur n'y est pas vraiment.
Peu de pèlerins à Nazareth
En Syrie, c’est le premier Noël depuis la chute du régime. Sur une place, un sapin a été incendié. Certains chrétiens ont passé le Réveillon à défendre leurs droits à pratiquer leur religion. "Le christianisme a toujours été présent en Syrie, nous y resterons et vivrons ensemble, musulmans et chrétiens", lance un manifestant. Les chrétiens sont de plus en plus minoritaires au Proche-Orient. En Israël, à Nazareth, il n’y a aucune décoration en dehors de la basilique. Les fidèles ne veulent pas faire la fête tant que la guerre continue.
"Avec le conflit, quasiment aucun pèlerin n’a fait le déplacement pour les fêtes à Nazareth, c'est un autre coup dur pour la population chrétienne qui vit en grande partie de ce tourisme", explique Diane Schlienger, envoyée spéciale sur place.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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