Etats-Unis : trois ans après l'attaque du Capitole, Trump assure qu'il va "gagner" la présidentielle en novembre
Face à ses soutiens, il s'est présenté comme celui qui allait "sauver l'Amérique" en 2024. Trois ans jour pour jour après l'assaut du Capitole par ses partisans, l'ancien président américain Donald Trump a enchaîné les meetings dans l'Iowa (Etats-Unis), samedi 6 janvier, une semaine avant les caucus républicains dans cet Etat et le coup d'envoi des primaires pour la présidentielle.
Le milliardaire, qui rêve d'être réélu en novembre malgré quatre inculpations au pénal, fera face le 15 janvier à des électeurs de l'Iowa, une première depuis son départ avec fracas de la présidence. Samedi, trois ans après l'attaque sans précédent contre le siège du Congrès à Washington, Donald Trump a affirmé, dans deux discours décousus de plus de deux heures chacun, qu'il allait "gagner pour la troisième fois" la présidentielle. Elu en 2016 puis battu par Joe Biden quatre ans plus tard, le républicain considère toujours que la victoire lui a été "volée" en 2020.
En dépit de ses déboires judiciaires et du risque de prison pour ses tentatives d'inverser les résultats de la présidentielle en 2020, les sondages créditent Donald Trump de 60% des voix républicaines face à ses principaux adversaires pour les primaires.
"Je suis un dictateur"
Donald Trump, qui a bouleversé en une décennie la démocratie américaine, a jugé que la première puissance mondiale était "en déclin". Il a qualifié Joe Biden d'"incompétent", de "corrompu" et de "pire" président de l'histoire des Etats-Unis. Pour le candidat populiste, si l'actuel président démocrate est réélu, le pays risque la "troisième guerre mondiale" et la "Dépression". "Nous sommes une nation défaillante" et "nous allons la ramener de l'enfer", a-t-il lancé en soirée dans une école de Clinton.
Le candidat pour les primaires républicaines a également ironisé sur les alertes, de la part des démocrates et de médias, sur les risques d'une "dictature" Trump en cas de second mandat. "Je suis un dictateur", s'est-il amusé face à ses partisans. La veille, dans un discours en Pennsylvanie axé sur la démocratie en danger, Joe Biden avait comparé la rhétorique de son rival à celle de "l'Allemagne nazie".
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