Etats-Unis : Sarah Palin apporte son soutien à Donald Trump dans la course à la Maison Blanche
L'ex-gloire du Tea Party a appellé, mardi, les républicains à voter Donald Trump aux primaires, voyant en lui l'homme qui "fera sauter" l'establishment politique.
Sarah Palin a choisi son favori. L'ex-gloire du Tea Party a appelé, mardi 19 janvier, les républicains à voter Donald Trump aux primaires, voyant en lui l'homme qui "fera sauter" l'establishment politique.
"Il est le maître pour négocier des accords, a-t-elle justifié lors d'un meeting du milliardaire à Ames, dans l'Iowa, en louant sa carrière en affaires. Il ne doit rien à personne si ce n'est à nous, le peuple." Sarah Palin, sur son ton habituel mélangeant boutades et phrases chocs, a mis tout son poids derrière Donald Trump, seul candidat capable, selon elle, de terrasser les appareils politiques.
"Un commandant en chef pour botter le cul de l'Etat islamique"
"Nous avons besoin de quelqu'un de nouveau, qui a la puissance et la capacité de faire sauter l'establishment", a-t-elle lancé. Les autres candidats, soutenus par les élites, "portent le politiquement correct comme une ceinture d'explosifs". "Etes-vous prêts à avoir un commandant en chef qui laissera nos guerriers faire leur travail et botter le cul de l'Etat islamique ?", a aussi demandé Sarah Palin.
"Depuis le début, je me suis dit que si je me lançais, il fallait que je gagne son soutien. Elle est une femme qui sent les choses, elle les comprend mieux que quiconque", s'est félicité l'homme d'affaires à la fin du discours, assez décousu, de la candidate malheureuse à la vice-présidence en 2008.
Sarah Palin, une personnalité en perte de vitesse
Ancienne gouverneure de l'Alaska, Sarah Palin avait été choisie à la surprise générale par John McCain pour devenir sa colistière à la présidentielle de 2008, contre Barack Obama. Depuis, elle a perdu en influence, mais reste populaire dans les rassemblements conservateurs, où elle apparaît régulièrement pour tancer l'establishment, les élites politiques et économiques, et en particulier les barons du parti républicain. Elle n'exerce plus de mandat électif depuis juillet 2009.
Il n'est pas certain que l'annonce de mardi change la course, mais il est notable que Sarah Palin ait préféré Donald Trump au sénateur Ted Cruz, qu'elle avait aidé à se faire élire au Sénat en 2012. Anticipant l'événement, ce dernier avait écrit plus tôt sur Twitter : "Sans son soutien, je ne serais pas au Sénat. Quoi qu'elle fasse en 2016, je resterai un grand fan."
Les républicains font campagne activement dans le petit Etat de l'Iowa où les électeurs voteront le 1er février sous la forme de réunions appelées "caucus", première étape des primaires dans le pays. Pour l'instant, d'après les sondages, Donald Trump et Ted Cruz y sont au coude-à-coude.
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