Allemagne : la droite veut le départ des réfugiés syriens

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Depuis dimanche 8 décembre, des exilés syriens reviennent quand d’autres partent au contraire. Une dizaine d’Etats européens, dont la France, ont fait savoir qu’ils suspendaient les procédures d’asile pour les Syriens. La droite allemande et l’Autriche comptent aller plus loin en organisant le retour de ceux qui avaient été accueillis sur leur sol.
Allemagne : la droite veut le départ des réfugiés syriens Depuis dimanche 8 décembre, des exilés syriens reviennent quand d’autres partent au contraire. Une dizaine d’Etats européens, dont la France, ont fait savoir qu’ils suspendaient les procédures d’asile pour les Syriens. La droite allemande et l’Autriche comptent aller plus loin en organisant le retour de ceux qui avaient été accueillis sur leur sol. (france 2)
Article rédigé par France 2 - L. Feuerstein, C. Duval, M. Werth, M. Pannetrat, B. Boussouar
France Télévisions
Depuis dimanche 8 décembre, des exilés syriens reviennent quand d’autres partent au contraire. Une dizaine d’États européens ont fait savoir qu’ils suspendaient les procédures d’asile pour les Syriens. La droite allemande et l’Autriche comptent aller plus loin en organisant le retour de ceux qui avaient été accueillis sur leur sol.

Des images de liesse dans la capitale allemande : 6 000 Syriens réunis à Berlin pour fêter la chute du régime et le retour de l’espoir. "Je suis très heureuse, après 13 ans de dictature nous sommes enfin libres, sans Assad", se réjouit une habitante syrienne de Berlin. Mais la joie des premiers instants a laissé la place à l’inquiétude pour une partie de la diaspora.

Le gouvernement allemand a annoncé lundi 9 décembre le gel des procédures de demandes d’asile. 47 000 personnes sont concernées. Certains Syriens préfèrent rester vivre en Allemagne plutôt que d’aller en Syrie "où la violence est toujours présente".

900 000 Syriens en Allemagne

Ils sont plus de 900 000 Syriens à vivre en Allemagne et certains d’entre eux ont peur - en pleine campagne électorale - qu’ils soient expulsés du pays, comme l’a demandé le parti AFD. Dans les rues berlinoises, les avis sur la question des réfugiés restent mesurés.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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