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Départementales : ces fiefs de gauche qui basculent à droite

Nord, Allier, Corrèze… plusieurs bastions de gauche ont été remportés par l'opposition.

Article rédigé par Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le maire et candidat UMP dans le canton de Draveil (Essonne), Georges Tron, quitte son bureau de vote, le 29 mars 2015, lors du second tour des élections départementales. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Les résultats du second tour des élections départementales, dimanche 29 mars, ont dessiné une large victoire pour la droite, qui remporte au moins 66 départements, et une débâcle pour la gauche symbolisée par la perte de 31 départements dont plusieurs bastions historiques. Francetv info les liste. 

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Le Nord

Le sénateur UMP Jean-René Lecerf a annoncé le basculement du département du Nord à droite. La gauche était au pouvoir dans le département depuis 1998, mais cette victoire de la droite n'est pas une surprise au regard de son avance à l'issue du premier tour. Dans ce fief, le PS a fait les frais de l'absence d'une stratégie d'alliance globale avec le Front de gauche et Europe Ecologie-Les Verts. La droite s'est présentée unie et a su profiter de la dynamique suscitée par ses succès à Tourcoing et Roubaix aux dernières municipales.

L'Essonne

L'Essonne, terre d'élection du Premier ministre, Manuel Valls, a été ravi par la droite, a assuré le président PS sortant du conseil général, Jérôme Guedj, qui a en revanche conservé son canton. "Je suis triste et en colère", a affirmé ce dernier, pour qui seuls cinq à six cantons sur 21 devraient rester à gauche dans ce département de la grande couronne francilienne.

L'Allier

L'Allier, un des deux derniers départements présidés par le PCF avec le Val-de-Marne, a également basculé, s'est félicité Claude Riboulet, le président de l'Union républicaine pour le Bourbonnais (URB), bannière des candidats UMP, UDI, MoDem et DVD pour le scrutin. L'URB a remporté 10 cantons sur 19, d'après Claude Riboulet : "C'est une satisfaction forte, une victoire de justesse comme c'est l'habitude dans le Bourbonnais."

Les Côtes-d'Armor

Les Côtes-d'Armor, bastion des socialistes en Bretagne depuis 1976, sont aussi passées à droite, a affirmé le chef de file de l'UMP locale, Alain Cadec. "Manifestement, c'est une très large victoire, c'est celle qu'on espérait dimanche dernier. C'est un peu une surprise au plan national, c'était pas évident au début", a-t-il déclaré.

Les Bouches-du-Rhône

La droite s'est imposée dans le département des Bouches-du-Rhône, en emportant 16 cantons sur 29, a annoncé la chef de file UMP Martine Vassal. "On a gagné 16 cantons, ça fait chaud au cœ“ur et bien plus que ça. C'est fantastique", s'est réjouie la candidate, qui devrait devenir présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône.

La Corrèze

Sans doute la victoire la plus symbolique de la soirée, la droite a remporté le département de la Corrèze, terre d'ancrage du président de la République, François Hollande. L'UMP était en position favorable après avoir emporté quatre cantons dès le premier tour.

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