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Élections régionales en Paca : si la liste de Jean-Laurent Félizia n'est pas retirée, "elle n'aura pas le soutien d'EELV", prévient Julien Bayou

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

"On ne peut pas jouer cette élection aux dés, le risque est trop élevé", a déclaré Julien Bayou, secrétaire national d'EELV. Candidat aux régionales en IDF, il estime pour sa part "il y a un espoir que la région bascule".

Si la liste de Jean-Laurent Félizia, tête de la liste Rassemblement écologiste et social, n'est pas retirée en région PACA pour le deuxième tour des élections régionales, "elle n'aura pas le soutien d'EELV", a affirmé lundi 21 juin sur franceinfo Julien Bayou, secrétaire national de ce parti. "On ne peut pas jouer cette élection aux dés, le risque Rassemblement national est trop élevé", a-t-il déclaré.

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Le candidat du Rassemblement national a obtenu 35,5 % au premier tour des élections régionales, devant Renaud Muselier (Les Républicains) qui recueille 33 % des voix et Jean-Laurent Félizia qui obtenu 15 % des suffrages. Ce dernier a confirmé sur franceinfo son intention de se maintenir au second tour, "par honneur" et au nom d'un "sursaut républicain".

franceinfo : Avez-vous échangé avec Jean-Laurent Félizia ?

Julien Bayou : Oui, nous avons eu un échange. Nous avons décidé d'appeler à faire barrage. On ne considère pas qu'on peut jouer cette élection aux dés. Le risque Rassemblement national est trop élevé et nous considérons le Rassemblement national comme une menace pour la démocratie et donc on en tire toutes les conséquences. Nous appelons à nouveau à faire barrage. Nous aurons encore des discussions dans la journée. Si cette liste venait à se maintenir, elle n'aura pas le soutien d'Europe Écologie-Les Verts. Elle n'aura pas le soutien du PS ou du Parti communiste.

Jean-Laurent Félizia sera-t-il exclu du parti ?

Oui, bien sûr, avec toutes les conclusions qui doivent être tirées.

Il a déclaré vouloir se maintenir. Vous n'avez pas les moyens de l'empêcher de se maintenir ?

Je comprends la situation. Évidemment, après avoir fait une belle campagne, un beau score, après avoir disparu de l'hémicycle régional pendant six ans, la perspective de disparaître à nouveau est dramatique, évidemment. Mais je le redis, pour nous, c'est un enjeu régional mais c'est aussi un enjeu national. Il n'y a tout simplement pas de sujet : nous ne participerons en rien à la possible victoire du Rassemblement national. Je ne pourrais pas être plus clair. Nous appelons à faire barrage et cette liste n'aura pas le soutien d'Europe Ecologie-Les Verts.

Vous êtes arrivés en 3e position en région Île-de-France. Y-aura-t-il une union de la gauche derrière vous ?

Il y a une union qui est cours. Le rassemblement se fait. Je salue les belles déclarations de Clémentine Autain, et d'Audrey Pulvar qui ont dit immédiatement se mettre au service du rassemblement. Il est en cours. Nous sommes en train de discuter. Il y a un immense espoir. Non seulement nous sommes devant LREM, mais même au coude-à-coude avec le Rassemblement national. C'est une satisfaction. Bon nombre de personnes se sont dit que cette élection était déjà jouée. Les sortants ont une avance trop forte. Le match est plié. À quoi bon se déplacer ? Eh bien là, il y a une possibilité. Il y a une chance. il y a un espoir que la région bascule. 

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