"Il n'y a pas d'ambiguïté sur la lutte contre l’antisémitisme" au sein du Nouveau Front populaire, affirme Aurélien Rousseau

Le RN est "le seul à avoir été condamné pour antisémitisme", rappelle l'ancien ministre alors qu'à la suite du viol d'une enfant juive à Courbevoie, Marine Le Pen a dénoncé "une stigmatisation des Juifs depuis des mois par l'extrême gauche".
Article rédigé par franceinfo
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Aurélien Rousseau, candidat Nouveau Front Populaire aux élections législatives et ancien ministre de la Santé et de la Prévention, le 20 juin 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Il faut "fracasser" les "relents d'antisémitisme" en France, "c'est insupportable", a lancé jeudi 20 juin sur franceinfo Aurélien Rousseau, candidat Nouveau Front populaire aux élections législatives alors qu'une jeune fille juive de 12 ans a été violée samedi dernier à Courbevoie (Hauts-de-Seine) par de jeunes mineurs. L'ancien ministre de la Santé a fait part de son "effroi" et son "horreur" face à "cette tragédie nourrie par l'antisémitisme". "Oui, dans ce pays, il y a des relents d'antisémitisme. Il faut les fracasser parce que c'est insupportable, parce que notre pays ne peut pas être une république universaliste et en même temps laisser cette petite musique s'installer", a-t-il déclaré.

Le fait divers s'est invité dans la campagne des législatives. La patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen, a accusé sur X la "stigmatisation des Juifs depuis des mois par l'extrême gauche". Aurélien Rousseau dénonce "l'instrumentalisation" de ce drame par le RN. Mais il reconnaît qu'"une partie de La France insoumise a offert ce brevet de virginité sur la lutte contre l'antisémitisme au RN", mais souligne que le RN est "le seul à avoir été condamné pour antisémitisme".

Le candidat aux élections législatives dans les Yvelines insiste sur le fait que "dans les 10 engagements du Nouveau Front populaire, il n'y a pas d'ambiguïté sur la lutte contre l'antisémitisme". "Le pays est dans une situation trop brutalisée pour pouvoir jouer de quelque façon que ce soit" avec ces sujets", ajoute l'ex-directeur de cabinet d'Élisabeth Borne.

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