Législatives 2024 : Gabriel Attal "est le mieux placé pour mener notre famille dans ce moment", estiment plusieurs macronistes

Gabriel Attal ne devrait plus être Premier ministre dès mardi 16 juillet. Franceinfo a appris que le Président de la République pourrait accepter sa démission à cette date, ce qui lui permettra de devenir, samedi 13 juillet, président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale. 

Seul candidat en course, Gabriel Attal devrait être élu sans difficulté, lui qui a gagné le cœur de nombreux macronistes, salué pour son travail au cours de ces élections législatives anticipées. Le Premier ministre s'impose comme le sauveur du camp Renaissance dans ces législatives.

Pour Christopher Weissberg, suppléant du député Roland Lescure dans la 1e circonscription des Français de l'étranger, Gabriel Attal a largement contribué à limiter la casse, "celui qui était le pôle de stabilité et qui permettait de se battre, précise-t-il. Et comme les résultats, même s'ils sont une défaite pour nous, sont moins mauvais que prévu, je pense que beaucoup de députés lui sont extrêmement reconnaissants."

Certains lui prêtent des ambitions présidentielles

Selon le député Renaissance de Paris Benjamin Haddad, le Premier ministre a démontré qu'il était devenu indispensable à l'avenir du parti. "Il a joué un rôle fondamental dans notre famille politique, estime l'élu. On rentre dans une période incertaine. Il est le mieux placé pour mener notre famille dans ce moment, c'est pour ça que nous le soutenons à la présidence du groupe."

Certains prêtent déjà des ambitions présidentielles à l'actuel Premier ministre pour 2027, mais ce n'est pas du tout le moment d'y penser pour le député apparenté Renaissance du Haut-Rhin Olivier Becht. "Les priorités du moment, c'est la bonne gestion des Jeux olympiques, affirme-t-il, puis la priorité numéro un, c'est vraiment de construire cette grande coalition. Les ambitions pour 2027 doivent être remisées à plus tard."

Si Gabriel Attal n'a jamais vraiment parlé publiquement d'ambition présidentielle, Emmanuel Macron prend les devants. Vendredi, lors d'une réunion avec les cadres du parti, le chef de l'État a lancé ce message : "La nation plutôt que les ambitions prématurées."