Législatives 2024 : "officiellement candidat" à la présidence du groupe Renaissance, Gabriel Attal s'oppose à un gouvernement avec le RN ou LFI

Le groupe du camp présidentiel doit élire son président samedi, entre 9 heures et midi, par vote électronique.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre Gabriel Attal à l'Elysée, à Paris, le 7 juillet 2024. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le Premier ministre Gabriel Attal est "officiellement candidat" à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale et sera "probablement le seul", a déclaré vendredi 12 juillet l'ex-président du groupe, Sylvain Maillard, sur France 2. Le groupe Renaissance doit élire son président samedi entre 9 heures et midi, par vote électronique.

"La fin des candidatures, c'est tout à l'heure à midi, il est fort probable qu'il soit le seul candidat", a précisé le député de Paris, puisque, "dans un choix d'unité", Gérald Darmanin et Élisabeth Borne, dont les noms avaient circulé, ne se présenteront pas.

Pour la députée des Yvelines Aurore Bergé, qui avait occupé la fonction avant Sylvain Maillard, la candidature du Premier ministre est "évidemment légitime". "Il a été et il est encore le chef de la majorité", a-t-elle précisé sur franceinfo.

"Revoir intégralement nos méthodes"  

Dans sa profession de foi, Gabriel Attal s'engage à "protéger les Français de tout gouvernement" comportant des ministres du Rassemblement national ou de La France insoumise. Cette opposition à un gouvernement comprenant des ministres insoumis avait déjà été partagée par les députés du groupe, dans un communiqué mercredi où ils se positionnaient pour une "coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement".

"Avec la dissolution et les élections législatives anticipées, nous avons frôlé la disparition", reconnaît également le Premier ministre dans ce texte, à la veille de son élection probable à la tête du groupe Renaissance qu'il proposera de rebaptiser "Ensemble pour la République".

"Je souhaite revoir intégralement nos méthodes et notre organisation, en tirant toutes les leçons acquises depuis 2017 et plus encore depuis 2022", affirme également le chef de campagne du camp présidentiel, dans une profession de foi qui ne mentionne jamais Emmanuel Macron.

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