Présidentielle 2022 : la privatisation de l'audiovisuel public "n'est en aucun cas le projet" d'Emmanuel Macron", affirme Aurore Bergé
La députée des Yvelines a assuré sur franceinfo que le président de la République comptait, au contraire, "sécuriser un financement pérenne" pour l'audiovisuel public en cas de second mandat.
"Privatiser l'audiovisuel public n'est en aucun cas le projet qui est le nôtre, le projet du candidat Emmanuel Macron", a affirmé lundi 7 mars sur franceinfo Aurore Bergé, députée La République en marche (LREM) des Yvelines et ancienne rapporteure du projet de loi de communication audiovisuelle. Lors de son premier déplacement de campagne à Poissy (Yvelines), Emmanuel Macron a annoncé son souhait de supprimer la redevance audiovisuelle en cas d'élection à un second mandat.
"Les Français la payaient en même temps qu'ils payaient leur taxe d'habitation. À partir du moment où vous supprimez la taxe d'habitation, il fallait de toute façon trouver un autre mécanisme, un autre levier de financement de l'audiovisuel public", poursuit la députée, pour qui "la question est d'arriver à sécuriser un financement pérenne, probablement sur le budget de l'État".
Pas question pour autant de parler de privatisation ou de suppression de l'audiovisuel public, comme "dans les propositions d'autres candidats" explique Aurore Bergé, qui précise qu'il faut "bien distinguer les deux : il y a ceux qui privatisent et ceux qui, comme nous au contraire, le pérennisent".
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