Crash de l'A320 : le travail compliqué des hommes de l'identification criminelle
Sur les lieux du crash de l'A320 de Germanwings, les enquêteurs poursuivent leurs recherches.
Les secouristes et enquêteurs poursuivent les recherches sur les lieux du crash de l'A320 de Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence. Leurs conditions de travail sont toujours aussi difficiles. Comme pour des fouilles archéologiques, le terrain est balisé, quadrillé en zones de travail. Chaque indice est répertorié. La deuxième boîte noire, celle qui contient les paramètres du vol, se trouve quelque part au milieu de ces milliers de débris. Elle n'a pas encore été retrouvée.
L'ADN pour identifier les victimes
Les hommes de l'identité criminelle recherchent quant à eux les 150 corps au milieu des décombres. Très peu sont restés intacts. Le travail est difficile et délicat. "Ces morceaux de corps sont placés dans des filets, des caissons, pour être bien identifiés et photographiés. Ils sont ensuite hélitreuillés à bord des hélicoptères de la gendarmerie et ramenés, puis mis dans des bacs réfrigérés", explique, au micro de France 2, le capitaine Yves Naffrechoux.
Les dépouilles sont ensuite ramenées à Seyne-les-Alpes, où le laboratoire d'identification des victimes d'accident est installé. Pour la plupart, c'est l'ADN qui permettra de mettre un nom sur un corps.
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