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"Reprendre l'agenda" mais "faire profil bas" : après les émeutes, Emmanuel Macron attendu sur le Tour de France

Le gouvernement vient de faire face à plusieurs jours d'émeutes, suite à la mort de Nahel. Pour tenter de changer d'air, Emmanuel Macron sera présent ce jeudi sur la 6e étape du Tour de France.
Article rédigé par Audrey Tison
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Emmanuel Macron avec le coureur français, Warren Barguil, le 19 juillet 2017; sur le Tour de France. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

Emmanuel Macron est de retour sur le terrain jeudi 6 juillet, après une semaine de quasi-paralysie de l'exécutif, concentré sur la gestion des violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel. Dans la matinée, le président prendra la direction des Pyrénées pour se rendre sur la 6e étape du Tour de France, entre Tarbes et Cauterets-Cambasque. Avec ce déplacement, Emmanuel Macron veut essayer de tourner la page de cette séquence des émeutes. 

>> Violences urbaines : des policiers craignent "une résurgence des émeutes le 14 juillet"

Le chef de l'Etat va, comme lors des années précédentes, sillonner les routes dans la voiture du directeur du Tour avant de féliciter le maillot jaune. Emmanuel Macron n'a pas voulu sacrifier ce rendez-vous qu'il affectionne, qui plus est dans le département de sa grand-mère.

"Pas un caractère trop festif"

Pour l'Elysée, il n'y a pas de problème en termes d'image. "Le pic de violences semble passé", dit un proche, reprenant l'expression d'Emmanuel Macron. Un autre estime qu'"il fallait bien que le président reprenne son agenda" après l'annulation de sa visite en Allemagne et d'une séquence sur l'écologie. De plus, le Tour est présenté comme "un événement majeur du patrimoine sportif et culturel". Un proche du président lui conseille tout de même de "faire profil bas, pour que ça n'ait pas un caractère trop festif"

Pour équilibrer la journée, l'Elysée a prévu une autre étape dans la matinée : le président prendra la direction de Pau pour discuter avec François Bayrou et dans un deuxième temps, avec d'autres élus de l'agglomération. Il sera alors bien question des émeutes, mais dans "le prolongement" de ce qui a été fait mardi 4 juillet à l'Elysée et quand Emmanuel Macron a demandé à son gouvernement "de conduire (un) travail en profondeur" en vue de "décisions concrètes". Malgré tout, le Béarn a été très peu touché par les violences des derniers jours.

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